Il en reste deux pour la couronne Moto2. Augusto Fernández éd Aï Ogura, divisés par 9,5 points, s’apprêtent à vivre le GP le plus important de leur carrière. Pour les deux, il y avait un peu de pression, les erreurs dans les dernières manches sont le signe clair d’une bagarre à fleur de peau. Qui sera le champion 2022 ? Les calculs sont clairement en faveur du leader espagnol, mais après les derniers bouleversements, aucun de nous ne veut y penser. Ce sera un combat serré jusqu’à dimanche.
Espagne vs Japon, une longue histoire de succès
Fernandez, leader Moto2 : « Un week-end normal »
Le pilote d’Aki Ajo arrive à Valence en tant que leader mondial. La grande rédemption après des années difficiles, mais maintenant il y a un travail à accomplir et ce ne sera pas facile. Augusto Fernándezen tant que leader du classement, il aura certainement plus de pression, mais tout ce qu’il veut, c’est suivre sa routine habituelle. « Je dois faire simple, comme me l’a dit aussi Aki » a souligné le # 37. « Nous devons oublier beaucoup de choses et essayer d’avoir un week-end normal, en ne pensant qu’à nous battre pour la victoire dimanche. » Qu’avez-vous pensé de ce dernier tour à Sepang, ruineux pour votre adversaire direct ? « J’étais très surpris. J’étais frustré de ma course, j’avais beaucoup de problèmes à l’arrière et je n’arrivais pas à me battre. » Après son erreur en Australie, la chute de son collègue japonais lui a donné le leadership par 9,5 points. Une bonne marge, mais certainement pas suffisante pour se rassurer. « Je ne veux pas y penser. Mon objectif est de finir sur le podium, ce qui serait suffisant pour le titre. Mais mon objectif est de gagner dimanche. »
Ogura : « J’ai trop pensé à la Malaisie »
Le Grand Prix de Sepang a été sa première véritable erreur dans une saison remarquable. Comme le collègue, Aï Ogura il a fait très peu d’erreurs, mais cette chute pourrait s’avérer décisive pour le championnat… Et il avoue avoir beaucoup réfléchi. « Après deux ou trois jours, ça tourbillonnait encore dans ma tête. Mais j’y ai trop pensé » a déclaré le pilote Honda Team Asia. Maintenant, nous devons oublier, en prenant également les côtés positifs de ce GP. « Au final, je me sentais bien en selle et c’est le plus important » a en effet souligné le pilote de l’équipe d’Hiroshi Aoyama. Le dernier champion du monde japonais, mais en 2009 puis en 250cc. Il y a donc aussi le poids de l’histoire sur les épaules d’Ogura, qui ne veut pas aller au-delà du GP. « Je suis toujours un peu nerveux, Valence n’est pas une de mes meilleures pistes » Il admit. Mais il va essayer : il y a un championnat du monde en jeu, le défi avec Fernandez a déjà commencé.