« Sur cette piste, il est important de commencer par l’avant, si vous êtes derrière quelqu’un, tout peut arriver. L’avant surchauffe car il y a tellement de stop & go. Le temps sera réglé en FP3, quand il fera plus frais »
par Mattia Caimi
Après avoir pris la tête des FP1 dans la matinée, Joan a dû se contenter d’une 12e place en FP2, pratiquement hors Q2. Malgré sa position en milieu de tableau, Mir est satisfait du rythme qu’il a réussi à trouver lors de la première journée d’essais à Jerez, convaincu qu’il peut progresser dans les prochaines séances.
« Dans les FP2 avec des pneus usés, l’équipe m’a dit de retourner aux stands, mais j’ai essayé de rester à l’intérieur pendant encore 2 tours pour voir comment la moto se comportait avec des pneus usés : dans le premier tour, j’ai essayé de voir si tout fonctionnait bien et dans la seconde je suis allé à une vitesse folle. Le plus important le premier jour, plus que le temps, c’est de trouver le feeling général avec la moto et je suis content car je l’ai trouvé. On peut progresser mais on n’est pas les plus rapides. Ils seront importants en FP3 pour le tour et prépareront la course ».
En FP3, les conditions sont meilleures que l’après-midi, la piste est plus fraîche et il y a plus d’adhérence. Est-ce une bonne raison de ne pas s’inquiéter de la position de FP2 ?
« Il est toujours important de rester dans le top 10, généralement en FP3, c’est le moment où vous pouvez faire le meilleur temps à cause de la fraîcheur. Je ne suis pas inquiet, car nous avons la vitesse pour bien faire. Sûrement ce serait mieux de ne pas avoir à tout donner dans les deux derniers tours comme aujourd’hui, mais l’important c’est le rythme ».
Pensez-vous que la configuration est correcte pour la course?
« Ce n’est que le premier jour mais mon rythme n’est pas loin de celui à avoir en course, nous avons fait quelques pas en avant mais nous avons encore une bonne marge. »
Quelle est l’importance de commencer par l’avant sur la grille ?
« Sur cette piste, beaucoup : quand on est derrière quelqu’un, tout peut arriver. L’avant surchauffe car il y a trop de stop & go’s ».
Dans cette course on dit que les vibreurs sont beaucoup utilisés, est-ce vrai ?
« Il y a des points où c’est un espace qu’il faut utiliser pour avoir ce petit plus. Je cours ici depuis de nombreuses années, depuis le pré-GP avec de nombreuses motos, la piste avait l’air si grande et maintenant avec le MotoGP, j’ai l’impression de faire du karting. Il semble plus petit à chaque fois ».
Il freine aussi beaucoup sur les vibreurs.
« Oui, surtout à 5 et 11 ».
Fait-il trop chaud pour la moyenne à l’avant ?
« Oui, j’y ai fait ma première sortie, mais c’est très mou pour la course qui aura lieu l’après-midi. Lors des FP1, qui sont plus cool, nous l’avons terminé, cela n’a pas duré toute la course ».