Michael Rinaldi risque-t-il vraiment de quitter la compétition ? Beaucoup se posent cette question après ce qu’il a dit à Portimao. Le coureur romagnol avait déjà déclaré ces derniers jours qu’il ne courrait pas seulement pour le plaisir ou pour l’argent (lire ici). Dimanche, les Portugais sont passés à la vitesse supérieure « Je suis actuellement sans selle. Ils m’ont proposé de concourir en 2024 mais sans compensation. Cette année, je suis monté dix fois sur le podium, dernièrement j’étais le seul à pouvoir gagner en dehors des trois premiers. Je ne demande pas des sommes très élevées, pas un million d’euros comme certains, mais une somme adéquate par rapport à mes qualités. Si je trouve un logement convenable, sinon je risque de partir, les courses de Jerez pourraient être les dernières de ma carrière. »
Scénarios possibles
Dernièrement, on a beaucoup parlé de Michael Rinaldi dans le paddock. Beaucoup étaient prêts à parier qu’il irait en Motocorsa mais Lorenzo Mauri a officiellement déclaré que son prochain pilote ne serait pas italien. En lice, il y aura Loris Baz et Phillip Oettl qu’il testera à Jerez, après quoi il décidera qui prendre. Le mariage entre Mauri et Rinaldi aurait peut-être pu avoir lieu, mais il aurait été par intérêt et non par amour. Le coureur romagnol y aurait sans doute vu un retour en arrière, un pis-aller. On a parlé, et on parle encore, de Honda si Lecuona allait en MotoGP mais cette voie semble également peu probable.
Rinaldi ne serait guère disposé à concourir pour des équipes de bas rang qui, autrement, n’auraient pas la force économique pour lui garantir un salaire important. Il reste encore quelques postes vacants. Par exemple, l’avenir de Puccetti Racing et la moto avec laquelle il courra ne sont pas connus : il y a ceux qui sont convaincus qu’il passera chez Ducati et ceux qui sont encore prêts à parier qu’il restera chez Kawasaki avec un plus grand soutien de la part du maison mère. S’il choisissait Ducati, Rinaldi pourrait être séduisant : à ce jour, il semble être l’un des candidats à un siège dans l’équipe Puccetti Racing.
Photo d’Aruba Racing