La nouvelle année apporte beaucoup de nouveautés mais aussi beaucoup de certitudes. La première est que Max Verstappen est le champion dont nous avons besoin à l’ère de la Formule 1. La raison n’est pas dictée par les records qu’il détruit ou par son confort sur les monoplaces conçues par Adrian Newey, mais par son comportement. . Liberty Media adapte de plus en plus le championnat automobile de haut niveau aux canons du sport américain. Des spectacles et de nombreux événements, dont le sport semble presque être le plat d’accompagnement. Heureusement, l’amour de la compétition reste d’actualité chez les passionnés.
Max Verstappen ne cache pas sa mauvaise humeur
Les interviews de Max Verstappen sont les plus colorées, non pas tant sur la piste que sur ce qu’il dit de ceux qui gèrent son sport. Une phrase récurrente est : » On dirait un cirque maintenant !». Peut-on reprocher ces propos du Néerlandais ? Son expression vient ainsi d’un trop grand nombre d’initiatives hors-circuit et d’une structure d’organisation d’événements qui fait que les pilotes ressemblent de plus en plus à des marionnettes. Les pilotes ont désormais peur d’avoir leur mot à dire et semblent suivre un scénario bien structuré.
Une ligne directrice à suivre tout au long du week-end. Fernando Alonso a déclaré qu’en Formule 1, vous représentez désormais un personnage qui ne reflète pas vraiment la personne mais sert à créer un battage médiatique. Un discours similaire à celui tenu par Pedro Acosta, nouveau champion du monde Moto2 tout juste arrivé en MotoGP. L’Espagnol a déclaré que Dorna avait transformé le sport en spectacle. La spectaculaireisation de la Formule 1 a porté ses fruits, surtout en rapprochant les spectateurs des étoiles et des rayures. Le problème est que les supporters européens de longue date font un peu le nez. Ils sont habitués aux années où ce championnat n’était qu’une passion.
La vraie vie n’est pas la même, même dans le sport
Liberty Media n’est pas une entreprise naïve, bien au contraire, elle sait bien se comporter pour faire de la Formule 1 une source de revenus en recherchant l’approche la plus rentable pour impliquer les gens. Le promoteur, en fait, évolue comme le monde d’aujourd’hui, lié à l’apparence plutôt qu’au concret. Après tout, Liberty Media fait partie du groupe Warner Bros, géant du divertissement et major hollywoodien. Les réseaux sociaux, pour le meilleur ou pour le pire, ont transformé notre société. Montrant de plus en plus comment créer un « personnage » conduire à la popularité. Certains YouTubers sortis de nulle part y parviennent, sans parler des athlètes célèbres.
Alors pourquoi la Formule 1 ne ferait-elle pas de même ? Le but ultime, quel que soit votre désir, est de gagner de l’argent. La fortune du sport réside encore dans des personnages comme Max Verstappen, animés par la soif de réussite sportive plutôt que par l’apparence. En effet, le champion néerlandais divise, entre ceux qui voient en lui un coureur qui sait dire la vérité et ceux qui voudraient qu’il soit plus en phase avec son temps. Sa façon de se présenter était différente de celle de Lewis Hamilton, qui dans ses moments de gloire surfait sur la vague de l’apparence de superstar, à tel point qu’il était très populaire en tant que champion dans les pays nord-américains.
Max Verstappen est le champion dont la Formule 1 a besoin
Une autre bataille que mène Max Verstappen est celle du trop grand nombre d’engagements, tant en termes d’épreuves hors-piste que sur piste. Le Néerlandais a toujours été contre les courses Sprint, à tel point qu’il les considère comme une simple nuisance qui prend du temps pour mieux préparer la course de dimanche. Liberty Media réfléchit également à augmenter ce nombre, mais est pour l’instant bloqué par les équipes. Max est vraiment ce dont la Formule 1 a besoin aujourd’hui : un champion qui sait se démarquer entre ceux qui se concentrent essentiellement sur le spectacle et l’envie de créer des personnages. Les enfants ont besoin de voir à quel point il est bon de concourir, et non à quel point le spectacle d’avant-course est bon ou comment un pilote se comporte sur les réseaux sociaux, car sinon, qu’est-ce qui le pousserait à faire de cette discipline sa vie ? Rien, aussi parce que le rêve est de devenir comme votre légende pour égaler ses exploits sur la piste, pas pour son comportement sur les réseaux sociaux ou pour les sketches d’avant-course.
PHOTO : Formule 1 sociale