Mattia Pasini n’abandonne pas. À Misano, il a prouvé qu’il pouvait encore être un protagoniste. Le coureur de Riccione a commencé le week-end avec la troisième place de la journée lors des essais libres de vendredi et dans la course, il s’est battu pour les positions qui comptent. Il ne s’est pas matérialisé à cause d’un crash mais il s’est exprimé à des niveaux élevés. Maintenant, il travaille dur pour pouvoir à nouveau concourir.
Mattia Pasini, la tête froide, êtes-vous satisfait du week-end de Misano ?
« C’était très agréable, positif et je me suis beaucoup amusé. J’ai eu un peu de malchance lors des qualifications entre le trafic et les drapeaux jaunes qui ont compromis la qualification. Ensuite, dans la course, je ne voulais pas être trop agressif, je ne voulais pas passer pour ce qui se présente comme un joker et manquer de respect à ceux qui se battent pour le titre. J’ai attendu trop longtemps puis la direction s’est fermée et j’ai glissé. Sans cette chute, j’aurais pu me battre pour le podium. Cependant, ce fut une expérience merveilleuse ».
Beaucoup vous encouragent encore aujourd’hui. Les fans vous donnent-ils un coup de pouce supplémentaire ?
« Voir autant de fans qui me soutiennent dans les tribunes, dans le paddock et aussi sur les réseaux sociaux m’a récompensé de l’engagement et des efforts que j’ai personnellement fournis pour pouvoir faire ces deux courses. Je suis vraiment heureux et fier qu’il y ait autant de personnes qui me suivent ».
Et maintenant? Qu’est-ce que tu vas faire?
« Bonne question! J’aimerais courir, au moins faire une autre saison dans le championnat du monde, mais en Moto2, ce n’est pas seulement important d’être rapide, mais l’âge et d’avoir d’excellents sponsors derrière nous sont plus importants. Je travaille dur, je parle à différentes personnes, je travaille dur, mais… ».
Quelle est la réalité ?
« La méritocratie n’est pas la valeur principale. Dans le championnat du monde, il devrait y avoir les coureurs les plus forts du monde, mais ce n’est pas le cas. Il y a d’autres facteurs qui affectent bien plus que la qualité et le talent passe au second plan ».
Où en sont les négociations pour 2023 ?
« Il n’y a rien de solide, de concret, que des mots ».
Envisagez-vous également le Superbike ?
« Pour moi, l’essentiel est d’avoir un vélo compétitif qui puisse encore être un protagoniste. Le Superbike c’est bien mais éventuellement avec une équipe officielle. L’important c’est que les projets soient sérieux, je l’ai déjà dit et je le répète toujours. Je suis toujours rapide et je le montre quand je prends la piste. Je pense que je mérite une autre chance ».
Photo Valter Magatti