Ces derniers jours, en parlant du MotoGP sur la scène du Circuit des Amériques à Austin, les médias et les professionnels n’ont fait que battre tous les records sur cette piste écrits et détenus par Marc Marquez. Depuis ce succès dominant en 2013, alors plus jeune vainqueur de l’histoire de la catégorie reine et pour son deuxième Grand Prix disputé, il a raté la plus haute marche du podium dans des circonstances qui se comptent sur les doigts de une main. En y repensant sur cette piste au volant d’une Ducati, autant que levieille» Desmosedici GP23 a chatouillé l’imagination de tous, la réalité des faits réaffirmant un bilan : ce week-end, l’octuple Champion du Monde sera en compétition.
MARC MARQUEZ COMPÉTITIF EN MOTOGP À AUSTIN
Facile, pourrait-on dire. « Marc Marquez au COTA vite, Dieu nous en préserve !« . Oui, mais pas si simple, même si pour la plupart, cela peut sembler une simple formalité. « Je sais que beaucoup s’attendaient à me voir devant tout le monde, mais ce n’est pas si simple», a admis franchement l’intéressé en jetant de l’eau sur le feu. « En ce qui me concerne, cela s’est déroulé exactement selon mes attentes« . Traduit : rapide oui, mais pas le plus rapide, et encore moins laissant des écarts abyssaux à tout le monde. Avec une marge d’amélioration certes, mais en même temps encore des petits et gros problèmes à résoudre.
UN DEUXIÈME TOUR INTÉRESSANT
Comme lors des Tests, les séances d’essais libres MotoGP doivent également être analysées en détail, sans s’arrêter au simple écran final des temps comme c’est le cas pour beaucoup. La séance du vendredi après-midi, conçue comme « pré-qualification“, a projeté le 93 de l’équipe Gresini à la troisième place. Bien, mais peut-être encore mieux le travail effectué. Avec Maverick Vinales et Pecco Bagnaia, Márquez a été l’un des rares à travailler avec conviction avec les médias arrière. Alors que tout le monde s’intéressait au soft, il a réalisé deux runs avec le M qui restaient à définir au moins. »prometteur« .
LA COMPARAISON AVEC LES AUTRES GRANDS MOTOGP
Dans le premier run, il n’a pas eu d’impact, grâce à quelques contre-la-montre balancés entre les limites de la piste et ses propres erreurs, avec une courbe de 2’03 » de haut, à comparer à l’enchaînement rapide de Vinales (2′ 03″0 et 2’03″1). et un Bagnaia sur des niveaux similaires (2’03″3). Tout a changé dès la deuxième manche. « Avec Frankie (Carchedi, son ingénieur en chef, ndlr), nous nous sommes bien compris et avons trouvé un bon setup »a expliqué Marc. « Disons que c’est précisément dans cette circonstance que mon week-end a commencé« . Oui, car avec le même train de pneus usés (moyenne avant et arrière), lors de cette sortie il a roulé en 2’03″1 sur tous les tours effectués. Bagnaia, qui est revenu peu après sur la piste avec M devant et derrière lors du run précédent, a réalisé un tour en 2’03″100 net.
LE BUDGET
En bref : Marquez, en configuration »longue course» dimanche, s’il y joue. Au niveau de Vinales et Bagnaia, deux qui étaient légitimement attendus pour être compétitifs ce week-end. D’ailleurs, il en a même gardé un soft à sa disposition et repartira avec une base de données considérable relative aux performances du M pour dimanche. Évidemment, si la piste et les conditions atmosphériques ne changent pas, mais en fin de compte, c’est aussi la beauté de la course.
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