Dans quelques années, mais de manière plus réaliste déjà en octobre prochain à Matterley Basin, le commissaire technique de la Maglia Azzurra, Thomas Traversini, n’aura que l’embarras du choix. Qui sélectionner pour représenter l’Italie au Motocross des Nations ? Un problème d’abondance qui ne nous fait aucun mal. En effet, compte tenu des évaluations défaitistes de beaucoup, brûlées par la retraite à temps plein de la course de Tony Cairoli, prédisant des temps sombres pour le mouvement bleu des roues à crampons, c’est une grande satisfaction. Le motocross est enraciné dans notre histoire : dans un passé glorieux, dans un présent qui nous fait sourire, pour un avenir qui nous donne de l’espoir.
L’APRÈS-CAIROLI DU MOTOCROSS ITALIEN
Pour la plupart, le succès passionnant des Nations 2021 organisées à Mantoue semblait être un point d’arrivée. Le chant du cygne, la cerise sur le gâteau de l’extraordinaire carrière de Tony Cairoli, rejoint pour l’occasion par Alessandro Lupino et un très jeune Mattia Guadagnini. Cela semblait être le meilleur, quelque chose d’irrépétable, mais avec le recul, nous pouvons objectivement l’identifier comme un passage de relais, un point de départ pour tout le mouvement. Pour l’Italie, l’après-Caire a déjà commencé, avec des succès incontestables et une équipe italienne protagoniste au niveau mondial.
USINE ITALIANIE
La saison mondiale de motocross 2024 débute ce week-end en Argentine et, parmi les engagés permanents dans les classes MXGP et MX2, sur les 6 de nos porte-étendards au départ, 5 seront alignés par des équipes officielles. En MX2, bien qu’avec son numéro 80, Andrea Adamo, champion clé et incontournable du Red Bull KTM Factory Racing, courra en tant que Champion du Monde en titre. Andrea Bonacorsi (Monster Energy Yamaha Factory MX2), champion d’Europe 250cc 2023, fera ses débuts à plein temps dans le Championnat du Monde dans la même catégorie, déjà avec un style 450cc comme le démontrent ses excellents débuts dans la dernière édition des Nations. . Que dire de Ferruccio Zanchi, la révélation star des deux Championnats d’Europe et demi l’an dernier, signé par Honda HRC pour le projet MX2.
DES ESPOIRS EN MXGP
Passant à la catégorie supérieure du MXGP, Mattia Guadagnini, officiel de Nestaan Husqvarna, sera absent en raison d’une blessure, ainsi que le pilote de retour de Beta Motor Factory, Ivo Monticelli, les espoirs italiens s’étendant à Alberto Forato. Formellement pilote privé, mais dans l’une des équipes indépendantes les mieux équipées (Standing Construct Honda) du cirque.
L’ITALIE FAIT UNE GRANDE VOIX EN MOTOCROSS
Une équipe italienne qui, en perspective, ne fera que s’enrichir, dans le sillage de l’engagement des constructeurs (Beta et Fantic seront rejoints l’année prochaine par Ducati), des équipes officielles italiennes (De Carli, Gariboldi, etc.) et de un changement générationnel en cours. 2023 a été une année mémorable pour le «Fabriqué en Italie» du cross-country, avant tout pour les réussites individuelles. Andrea Adamo a remporté un titre mondial historique en MX2, mais un triplé continental est également arrivé, diplômé de trois champions d’Europe distincts : Andrea Bonacorsi (250cc), Nicolò Alvisi (85cc, faisant ses débuts en 125cc cette année avec le Junior Team Racestore officiel. KTM) et Francesco Assini (65cc). Comme vous pouvez le constater, déjà quelques réussites »de point de vue » À noter.
GRAND TRAVAIL DANS LES COULISSES
Notre système fonctionne et il existe peu de spécialités moto où nous pouvons produire autant de talents. Les former, les lancer vers les meilleures réalités de la Coupe du Monde. Tête baissée, avec beaucoup de travail en coulisses, les projets Federmoto dirigés par Thomas Traversini lui-même ont produit cette liste de pilotes, qui ont tous fait partie du projet Pata Talenti Azzurri FMI ces dernières années. Méthode, attention, effort, sueur, engagement et amour pour le motocross. Prérogatives essentielles de ce sport, inhérentes à un mouvement bleu de la pièce protagoniste, aujourd’hui comme autrefois.