Gabriele Giannini n’est certainement pas une surprise. A Misano, il remporte sa deuxième victoire de la saison sur une BMW-Pistard. Il s’envole ainsi au classement avec 106 points, 32 de plus que Christian Gamarino, auteur d’un beau duel avec Giannini qui aurait peut-être pu se terminer par un succès. Cependant, la course a été interrompue plus tôt en raison d’un accident sans conséquences graves, elle n’a pas repris et Gama n’a pas pu tenter une dernière attaque. En l’absence de Lorenzo Lanzi et de quelques-uns des meilleurs pilotes dont Doriano Vietti Ramus, le Danois Alex Schacht monte pour la première fois sur la troisième marche du podium.
« Je traverse un moment positif – commente Gabriele Giannini chez Corsedimoto– A Vallelunga j’avais tourné comme Pirro en qualifications puis en course j’ai plutôt bien géré en remportant ma première victoire de la saison. Le second est également arrivé à Misano. Au MWC en qualifications, j’ai abaissé mon meilleur temps et dans les temps au tour, nous avons tourné plus vite que le CIV. Et dire que notre vélo est similaire, seuls les pneus et l’ECU changent. Nous sommes heureux d’avoir fait de meilleurs temps que les leurs ».
Ces derniers mois, on a beaucoup parlé de vous du point de vue du Superbike. Comment l’avez-vous vécu ?
« J’étais calme, j’ai essayé de continuer la saison. La proposition de Puccetti était très gentille. J’étais très heureux d’être appelé pour le Championnat du Monde Superbike. Je l’ai longuement évalué sur plusieurs jours et nuits, jusqu’à la fin. Finalement j’ai décidé non. Je n’ai absolument pas abandonné pour des raisons budgétaires comme quelqu’un l’a suggéré mais je n’en avais pas envie pour ne pas risquer de m’épuiser. C’est tout. Entre autres, la préparation physique est également différente entre le Trophée national et la Coupe du monde. Honnêtement, je me sens prêt à aller en WorldSBK mais cette saison ça aurait été un acte de foi. Ensuite, il m’a semblé juste de compléter l’engagement avec mon équipe et de le faire de la meilleure façon possible ».
Que ferez-vous en 2024 ?
« A ce jour je ne sais pas ce que je ferai en 2024. Honnêtement je n’ai pas envie de participer au CIV, j’aimerais le sauter, car je le fais pratiquement depuis déjà deux ans, seule la catégorie change . J’aimerais évidemment faire le Championnat du Monde Superbike ».
Si vous ne trouvez pas de selle en WorldSBK, quelle pourrait être l’alternative ?
« Bonne question, je voudrais la Coupe du monde. Sinon Superbike alors Supersport, un autre championnat qui m’intéresserait. A ce jour je n’ai pas de contacts pour le SSP, honnêtement je n’ai reçu aucune proposition, personne ne m’a appelé pour 2024 mais je pense que c’est encore tôt. Entre fin août et début septembre, nous espérons que quelqu’un se manifestera. Évidemment, si l’alternative était CIV ou rester à la maison, je ferais le Championnat d’Italie mais je préférerais l’éviter ».
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