Talent, rationalité, caractère, humilité et sympathie. Gabriele Giannini grandit très bien. Suivi par un staff de premier plan comme Pistard – BMW Italia, il a beaucoup mûri l’année dernière tant sur le plan sportif que caractériel. On a beaucoup parlé de lui après son succès au National Thophy 2022. Durant l’hiver il a reçu d’importantes récompenses mais il ne s’est pas laissé déborder, bien au contraire. Même s’il ne travaille plus aujourd’hui sur les chantiers comme manœuvre, il n’en oublie pas pour autant ses origines. Gabriele Giannini est toujours le garçon spontané et authentique qui, lors de la première course de 2022 au Mugello, a terminé deuxième avec un doigt mutilé pour ensuite gagner sur ce même circuit en septembre.
Lors de la première manche du Trophée National 2023 à Misano, il a pris la troisième place de la course-1 et la deuxième dimanche avec la version stock de la BMW Pistard. Maintenant, il est prêt pour le rendez-vous du week-end prochain au Mugello.
« L’ouverture de la saison a été globalement positive – Gabriele Giannini raconte Corsedimoto – en CIV, le meilleur temps de la course 2 était d’environ 1’36″5 alors que mon meilleur tour était de 1’35″6. Par rapport à l’année dernière à Misano j’ai réussi à baisser mon temps de 8 ou 9 dixièmes et la moto est la même qu’en 2022, je roule toujours en stock. Je m’améliore et je suis heureux. En course 1, il y avait des conditions de piste particulières, c’était sec mais il avait quand même plu ce jour-là : je ne me sentais pas très bien, on avait un peu de mal à trouver les bons réglages dans une situation de ce genre. Mais dimanche, la piste s’était améliorée et j’ai pu faire une bonne course, avec un bon rythme ».
Comment avez-vous préparé le deuxième tour de la saison ?
« Le lundi après Misano, nous avons fait des tests au Mugello. Il pleuvait et nous avons quand même fait trois quarts de travail. Nous avons également jugé opportun de tester la moto sur le mouillé pour ne pas être totalement démuni en cas de course mouillée. C’était la première fois que je pilotais un 1000 dans ces conditions mais je me sentais assez à l’aise et j’ai apprécié ».
En 2022, vous avez très bien réussi au Mugello.
« Oui, j’ai de bons souvenirs. C’est une piste que j’aime beaucoup. Mon objectif est de me battre pour les postes qui comptent, comme toujours. »
Gabriele Giannini, quand te verra-t-on en Championnat du Monde Superbike ?
« D’après ce que j’ai lu, BMW négocie avec un géant comme Toprak pour l’année prochaine : je suis une fourmi par rapport à lui. Mais j’espère sincèrement me rendre à la Coupe du monde à l’avenir. Je fais de mon mieux, de tout mon cœur, pour atteindre un jour cet objectif ».