Le marché des pilotes pour la saison 2025 a ouvert tôt comme on le sait, avant même l’extinction des feux pour cette nouvelle année. La Formule 1 est ainsi : en préparant l’année en cours, vous posez les bases de la suivante. L’un des pilotes sous la loupe est Guanyu Zhou, le garçon venu du pays du Dragon avec les attentes de toute une nation. Kick Sauber ne brille pas et par conséquent lui non plus. Un amour entre le pilote chinois et l’équipe suisse qui pourrait bientôt prendre fin. Mais que nous réserve l’avenir ?
La Formule 1 a accueilli Zhou avec certaines attentes
En 2022, nous, Italiens, avons été déçus par le changement de line-up chez Sauber Alfa Romeo. Un changement qui a vu Zhou monter dans la voiture suisse, laissant notre Antonio Giovinazzi sans siège. Le dernier pilote italien à avoir couru en Formule 1. C’était donc un choc, mais l’équipe avait besoin de fonds et la Chine voulait son pilote. Guanyu est arrivé dans le championnat d’excellence après quelques saisons intéressantes en Formule 2. Le Chinois a également remporté quelques succès dans les catégories préparatoires, notamment en 2021. En 2021, en effet, il a remporté la Formule Asie et a terminé troisième du championnat du monde de Formule 2.
Issu de l’Alpine Academy, il est arrivé en Formule 1 dès les essais libres du GP d’Autriche 2021. Son histoire avec l’écurie française se termine cependant lorsqu’il fait ses débuts dans le championnat suprême. Les deux saisons passées dans le championnat parent avec Sauber se sont dégradées. La première année, il a marqué 6 points, l’année dernière, il a également réalisé le même score mais il n’était plus un rookie. Le conducteur du Dragon est devenu involué comme la voiture. De plus, Zhou n’a jamais suivi le rythme de son coéquipier Valteri Bottas qui, en tant que vétéran, a marqué 49 points en 2022 et 10 l’année précédente. Il a donc toujours perdu la comparaison avec le porte-étendard avec qui il partage la boîte.
Catastrophe Sauber
2024 est sans aucun doute l’une des années les plus sombres de Sauber. L’équipe suisse est bloquée à 0 point après huit courses et cela ne leur est jamais arrivé dans son histoire. Il est donc difficile de blâmer Zhou si les choses ne se passent pas bien, mais pourquoi passer de l’excellente performance en Chine à des performances modestes lors des événements ultérieurs ? Après avoir terminé quatorzième dans son pays d’origine, le garçon semble s’être égaré, surtout après que l’équipe a annoncé que Nico Hulkenberg ferait partie de l’équipe à partir de 2025. Peut-être que Guanyu s’est retrouvé dos au mur ? Pourtant, comme on le dit et le sait, celui qui quitte Sauber est Bottas. Il lui faut une pointe de fierté, un signal qui le pousse à rester en Formule 1.
Le pilote n’est certes pas de première classe, mais il a aussi montré quelques qualités. A Monaco, il a fait un cadeau à Carlos Sainz à Monaco, bloqué au Casino par une crevaison dans le premier tour. Le Chinois s’est retrouvé coincé sur la piste après l’accident impliquant Hulkenberg, Kevin Magnussen et Sergio Perez dans la montée de Massines, apportant une aide involontaire à Sainz. En ne dépassant pas à la première détection, Zhou a fait en sorte que les commissaires ne puissent pas examiner le premier secteur, étant donné que tous les pilotes (il manquait…) ne l’avaient pas dépassé. Donc pour la reprise, le plateau de qualification était valable, qui comprenait également Sainz : une troisième place sauvée ! Mais maintenant, Zhou doit lui faire un cadeau : aujourd’hui, il fête ses 25 ans.
Guanyu Zhou, tu dois t’offrir un cadeau d’anniversaire
Rester en Formule 1 serait le plus beau des cadeaux mais il faut des performances convaincantes et abouties. Guanyu doit être le même que celui vu à Shanghai, un combattant, quelqu’un qui a soif de rester dans la ligue supérieure. Alpine le surveille toujours, qui sait qu’il ne rentrera peut-être pas chez lui, mais Sauber le voit aussi actuellement avec intérêt, mais à partir de 2026 avec l’entrée d’Audi, les choses pourraient changer rapidement. Un quart de siècle s’est écoulé pour le guerrier chinois, il en faut maintenant un autre, fait de résultats obtenus et qui démontre que son maintien sur la grille n’est pas qu’une question de passeport.
PHOTO: social Guanyu Zhou