Enfin on part ! Durant la nuit italienne, le Championnat du Monde Supersport relancera les moteurs de la première des 12 (?) épreuves programmées au calendrier. Avec 27 pilotes attendus au début du week-end de Phillip Island représentant (pour l’instant) 6 constructeurs, en attente des inscrits au World SSP Challenge (européen), la chasse à l’héritier de Nicolò Bulega commence. Ce n’est qu’un des sujets d’intérêt pour une saison 2024 pleine de changements. Non seulement en termes techniques et/ou d’équipage, mais aussi en termes de format de course. Des nouveautés plus ou moins souhaitées, dont certaines ont déjà été officialisées ces dernières semaines, d’autres encore limitées au seul cycle australien en raison d’imprévus. « dernière minute ».
Arrêt au stand obligatoire à Phillip Island
Hé bien oui. Grâce à la dégradation précoce des pneumatiques constatée lors des tests préalables à l’épreuve en début de semaine, suite aux indications de Pirelli, la FIM et Dorna ont imposé le drapeau à drapeau pour les courses de Phillip Island. Une disposition concernant aussi bien le Superbike que le Supersport, avec un arrêt au stand obligatoire pour remplacer les deux pneus ou juste l’arrière (détails ICI). Dans le cas de la classe intermédiaire, les pilotes devront s’arrêter au plus tard (et au plus tard) au dixième tour des 2 courses programmées entre samedi et dimanche, toutes deux divisées en 18 tours comme prévu initialement. La Direction de Course a également communiqué que le temps entre l’entrée et la sortie de la voie des stands ne pourra être inférieur à 78 secondes. Dans le cas contraire, le passage automatique sera déclenché.
Le nouveau format du Championnat du Monde Supersport
En pratique, une décision inévitable pour ne pas mettre en danger la sécurité des pilotes. En théorie, une inconnue supplémentaire pour les protagonistes du Championnat du Monde Supersport, déjà appelés à s’acclimater aux innovations prévues par le règlement sportif 2024, signé en janvier dernier. A partir de cette saison, la Tissot Superpole se déroulera le vendredi après-midi au lieu des EL2 (avec une durée de roulage portée à 40 minutes et l’ajout d’un deuxième warm-up le samedi matin), mais pas seulement. Les résultats des qualifications définiront la grille de départ exclusivement pour la Course 1, tandis que le top 9 de la grille de la Course 2 sera déterminé par les tours les plus rapides enregistrés lors de la manche de la veille.
Kit de course et carburant durable
D’un point de vue purement technique, le kit de course sera mis à disposition par tous les constructeurs et limité à un seul package homologué par saison. Il peut être composé d’autres pièces OEM ou spécifiques, selon les décisions de chaque constructeur. Avec un prix fixé à 1 000 €, ce chiffre couvrira les pièces du cadre telles que le té de fourche supérieur et inférieur, la colonne de direction (y compris les roulements et les sièges de roulement associés) et la tringlerie de suspension arrière sans bras oscillant. Les points de fixation de la suspension arrière sur le cadre et le bras oscillant ne doivent pas changer pour éviter toute modification. Dans le même temps, la commission SBK a confirmé l’introduction de 40 % de carburant durable en Superbike et Supersport, conformément aux spécifications récemment adoptées par le MotoGP.
Il via Phillip Island
Avec les innovations mentionnées ci-dessus et le (redoutable) casse-tête des pneus, le Championnat du Monde Supersport affrontera la manche d’ouverture de la saison ce week-end. Dans la nuit du vendredi au samedi, la Course 1 se déroulera à 4 h 30, heure italienne, et le lendemain à la même heure la Course 2. À Phillip Island, une attention particulière sera portée notamment à nos porte-drapeaux, dont trois sont en grande forme lors des pré-tests – l’épreuve de lundi dernier : Yari Montella surtout, suivi immédiatement par Federico Caricasulo et Stefano Manzi (l’histoire ICI).