En Championnat du Monde, c’est l’année de Ducati, en grande forme dans la catégorie MotoGP. Pecco Bagnaia a apporté son deuxième titre de pilote à Ducati après ce qui avait été le seul championnat remporté grâce à Casey Stoner. C’était en 2007, ça a pris du temps pour un rappel et cette fois avec un pilote italien associé à la marque italienne. Un chapitre important dans l’histoire du Championnat du Monde, étant donné qu’il ne s’était jamais produit auparavant en MotoGP. Ducati est également le seul constructeur de la péninsule capable de s’imposer dans la catégorie reine moderne, ce qui avait plutôt été vu à plusieurs reprises dans les 500cc historiques. Vous souvenez-vous des marques ? Connaissez-vous également les noms des précédents champions sur motos italiennes de la catégorie reine ? Passons-les tous en revue.
Avant Ducati : les constructeurs italiens dans le monde
Il faut aller loin pour le début de cette histoire dans un demi-litre. Dans des catégories telles que 125cc et 250cc, les marques italiennes ont commencé à gagner depuis la naissance officielle du Championnat du Monde MotoGP, c’est-à-dire depuis 1949, respectivement avec le Mondial et avec Moto Guzzi-Benelli. En 500cc, cependant, il n’a pas fallu trop de temps pour avoir la première grande fête. En effet, depuis 1952, le championnat du monde des constructeurs s’enchaîne presque sans interruption grâce à deux constructeurs notamment. Les seules exceptions étaient 1954, où le titre n’a pas été décerné en raison de conflits avec la FIM, et 1966, où Honda a triomphé. Commençons par le mythique Gileraqui régnait successivement de 1952 à 1955, pour ensuite célébrer une dernière fois en 1957. La grosse voix, cependant, le rendit plus MV Agusta, à partir de 1956, lorsqu’il a été contraint à la « période Gilera ». Depuis 1958, cependant, la société lombarde a littéralement vaincu la concurrence dans la catégorie reine. Une gamme impressionnante jusqu’en 1965, l’année suivante c’est la parenthèse Honda, puis MV Agusta reprend sa chevauchée triomphale. Le dernier championnat des constructeurs remonte à 1973, dès la saison suivante les géants japonais sont les nouveaux maîtres de la 500cc. Une tendance qui se poursuit même lorsque la catégorie devient MotoGP.
Avant Bagnaia-Ducati : des champions d’Italie sur des motos italiennes
Un 2022 sous le signe du coureur piémontais avec la marque Borgo Panigale. Un duo entièrement italien n’avait jamais triomphé en MotoGP, mais en 500cc ? Il y a des exemples illustres, et il n’y a pas que le grand Agostini. Il faut remonter encore plus loin, précisément jusqu’en 1950, quand Umberto Masetti a écrit l’histoire du Championnat du monde de vitesse d’alors, officiellement né l’année précédente. En fait, il a été le premier champion du monde 500cc, un exploit accompli au guidon d’une Gilera qu’il a réussi à répéter également en 1952. Après quelques saisons de triomphes britanniques (quoique avec des marques italiennes), c’est au tour de la « terni volante » , je suis libéréqui avec Gilera décroche le titre 500cc en 1957. Un rapide plus long s’ensuit, pour retrouver ensuite celui qui est encore le pilote avec le plus d’iris dans sa carrière. Jacques Augustin et MV Agusta ont formé un duo imbattable pendant des années, précisément de 1966 à 1972. Le dernier titre «King James» viendra avec Yamaha, car au début des années 70, il n’y avait pas eu de champion italien sur une moto italienne. Jusqu’à l’historique 2022, avec Pecco Bagnaia et Ducati au sommet du monde.
Crédit photo : motogp.com