Samuele Cavalieri a immédiatement pris le dessus lors des essais hivernaux avec l’Aprilia de l’équipe Nuova M2. A Vallelunga ça s’est bien passé, à Alcarras (en Espagne) ça a décollé, signant le nouveau record de la piste. En 2020, le pilote émilien était vice-champion d’Italie de Superbike et cette année il vise le titre. Parmi ses principaux adversaires Michele Pirro, qui a toujours été son ami et partenaire d’entraînement avec Savadori, Marconi et Ferrari.
« Comme c’est bien, après deux saisons, je suis enfin de retour au combat avec Michele Pirro – blagues Samuele Cavalieri – Ça m’a manqué de le confronter sur la piste. Ces deux dernières années ont été quelque chose à oublier pour une raison ou une autre, maintenant je repars avec beaucoup d’enthousiasme et une envie de revanche. Quand je suis monté sur l’Aprilia à Vallelunga, j’ai retrouvé le plaisir de rouler à moto ».
Comment vous êtes-vous retrouvé avec l’équipe Aprilia Nuova M2 ?
« En Espagne, nous avons été un peu malchanceux avec la météo mais tout s’est bien passé. Ils sont très bons, il y a un environnement très familier mais en même temps professionnel. Il y a beaucoup d’ordre dans le garage malgré le fait que nous soyons trois pilotes : l’équipe est très bien organisée ».
Comment voyez-vous le CIV Superbike 2023 ?
« Le niveau est vraiment relevé et avec beaucoup de monde très présent, plus que les autres années et évidemment je suis content. Les deux noms de référence sont Pirro et Delbianco mais je pense qu’il y aura six ou sept pilotes qui pourront constamment se battre pour le podium dont nous trois d’Aprilia, mais aussi Zanetti et peut-être d’autres. Ce sera un très bon championnat. Je vise le titre italien : j’ai déjà conquis la deuxième place en 2020 et j’aimerais améliorer ce résultat ».
Par le passé, vous avez participé à une trentaine de courses mondiales de Superbike. Chapitre clos ou vous y pensez encore ?
« L’idée existe et c’est normal, mais je ne repartirais qu’avec un projet important, pour une saison entière, avec des tests et une moto de compétition. Je ne serais pas intéressé à faire des remplacements ou des matchs au comptant, ce sont des choses que j’ai déjà faites. Mieux vaut un CIV bien fait qu’une Coupe du monde mal faite ».