Luca Vitali est tout simplement une certitude. Il participe au championnat italien de Superbike depuis des années et est toujours parmi les protagonistes. En 2022, il a terminé troisième avec cinq podiums à son actif dont une victoire lors de l’ouverture de la saison. Lundi dernier, il a participé à la journée d’essais organisée par Michele Pirro à Misano avec la Honda Improve. Nous en avons profité pour discuter.
Luca Vitali, comment voyez-vous le CIV Superbike 2023 ?
« Ce sera très compétitif. De nouveaux coureurs se sont joints, en particulier des jeunes coureurs rapides. Il y aura plus d’abonnés que par le passé. Canepa, Krummenacher et Mantovani sont partis, trois coureurs solides qui ont toujours été devant. Mais le niveau est très élevé et je suis curieux. »
Comment s’est passée la préparation hivernale ?
« C’était très limité car je souffre d’un problème d’épaule que je n’ai pas encore résolu et qui me dérange même quand je roule à moto. J’ai fait beaucoup de vélo, de course à pied, un peu de gym mais je dois attendre un peu pour la partie supérieure ».
Buts?
« Faire comme l’an dernier et peut-être mieux même si ce ne sera pas facile car j’ai terminé troisième et gagné une course. Mais nous y travaillons. L’équipe présentera quelques nouvelles dont nous devons encore comprendre si cela fonctionne : il y a du développement. Nous sommes l’équipe Honda de référence au niveau italien depuis des années, nous visons à nous confirmer et à ébranler ceux qui nous précèdent“.
Il y aura beaucoup de Honda au CIV Superbike. Comment l’expliquez-vous ?
« C’est probablement une moto plus accessible à préparer et à gérer que les Aprilia et Ducati qui étaient devant l’année dernière. Mais la Honda n’est pas facile à pousser à la limite. Nous essayons. »
Votre pronostic : qui va gagner cette année ?
« Ces dernières années, Michele Pirro n’a laissé aucune chance à ses adversaires, mais récemment, quelqu’un s’est rapproché. Je vois très bien Alex Delbianco avec Yamaha qui est une dame de la moto et elle l’a fait de grands progrès ces dernières années, depuis l’entrée de Keope. Eh bien, je dirais que les deux favoris sont Pirro et Delbianco, puis il y a nous avec d’autres comme les pilotes Aprilia. Evidemment j’espère être plus avec les leaders qu’avec ceux qui sont derrière. Nous y sommes allés à plusieurs reprises l’année dernière, mais il semble que nous devions toujours faire ce petit plus pour y rester. C’est très difficile, mais parfois on réussit et on a pour objectif d’y rester plus souvent ».
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