Samuele Cavalieri a débuté la saison sur une bonne note et est désormais deuxième du classement général du Championnat Italien de Superbike derrière Michele Pirro. Il a cependant une « pincée » de regret et ce mot n’est certainement pas métaphorique. Le pilote émilien aurait pu faire encore mieux mais il a dû se battre contre des adversaires complètement inattendus et insidieux comme il l’a raconté à Corsedimoto.
« Je suis heureux d’être rentré de Misano deuxième au classement, c’est bien pour le championnat aussi compte tenu de mon année 2023. Les courses ont été un peu compromises par les qualifications car j’ai commencé en deuxième ligne et dans les courses CIV qui sont court n’aide pas. Au moment décisif des qualifications, lorsque j’ai chaussé le pneu neuf, des insectes sont entrés dans ma combinaison et j’ai eu onze ou douze pincements. Je ne voulais pas retourner aux stands car il restait quelques minutes avant la fin des qualifications et en plus de la douleur j’étais très ennuyé par ces insectes qui se déplaçaient à l’intérieur. J’ai un peu perdu ma concentration et en plus de ne pas avoir amélioré mon temps, je suis aussi tombé et je me suis cogné assez fort la tête, le cou et le poignet, donc j’ai un peu souffert sur les deux courses. Ce n’étaient pas des courses très faciles mais nous avons marqué des points importants. »
Pensez-vous que vous êtes le véritable anti-Pirro du CIV Superbike 2024 ?
« Vu le rythme de course qu’a fait Pirro pour gagner, c’est le même que ce que j’ai fait vendredi matin. Tout au long du week-end, nous avons constaté que le matin, avec des températures plus fraîches, nous allions mieux, mais que l’après-midi, nous avons eu davantage de difficultés, augmentant le rythme de trois quatre dixièmes. Nous devons travailler là-dessus car Michele Pirro avait toujours exactement le même rythme. Je n’ai aucun doute sur le fait que l’équipe fait un excellent travail comme toujours et je les remercie encore. Nous sommes certainement dans le jeu : pour le moment, nous sommes quatre : moi, Pirro, Bernardi et Delbianco plus Mercandelli qui a une bonne marge de progression étant donné que c’était sa première course en Superbike et qu’il a déjà bien fait. Nous sommes quatre ou cinq à nous battre pour les courses et le podium même si j’aimerais clairement être l’anti-Pirro. »
L’Aprilia Nuova M2, sur le papier, possède le couple de pilotes le plus solide
« Chez Aprilia, nous avons une excellente base : Luca Bernardi et moi sommes très rapides. Ensuite, c’est clair qu’il y a des choses à améliorer mais oui, je pense qu’en tant qu’équipe, nous sommes les plus forts : nous sommes tous les deux à la hauteur. Évidemment, chaque piste et chaque condition peuvent être plus favorables pour une moto plutôt que pour une autre. »
A Misano vous avez rencontré Maverick Vinales : comment ça s’est passé ?
« Maverick Vinales est une personne formidable ainsi qu’un grand pilote. Tout d’abord, c’est merveilleux de le voir rouler parce qu’il a un style magnifique, puis il m’a impressionné sur le plan humain : c’était vraiment sympa de discuter et de faire des tours de piste avec lui. »
Prochain rendez-vous, les 24 Heures du Mans
« Nous partons lundi. Les 24 Heures du Mans sont une course vraiment particulière : tout le monde me dit du bien. Après l’expérience de Suzuka l’année dernière, je suis très excité et curieux. Pour moi, c’est tout nouveau mais je crois qu’avec l’équipe, la moto et l’équipage, nous pouvons vraiment bien faire. J’ai hâte de me mettre sur la bonne voie et je pense que nous pouvons être dans le mix en stock. »
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