La carrière de Charles Leclerc a été marquée par d’excellentes performances qui ont fait de lui l’un des meilleurs du moment, mais il y a aussi son côté lié à la malchance. Le Monégasque semble victime d’un envoûtement, il semble que parfois les choses doivent mal tourner. Le Brésil n’en était pas la preuve, comme si cela ne suffisait pas à se produire dans une période difficile pour Ferrari. Le champion, cependant, ne peut pas abandonner, au contraire, il doit se relever et essayer de poursuivre la poursuite de ce à quoi il aspire le plus, plus que toute autre chose. Perdre confiance, c’est se perdre soi-même et donc la réalisation de l’objectif.
On n’avait jamais vu un Leclerc aussi inconsolable
Le tour d’alignement à Interlagos avant la course a été plein de confiance, confiance née de cette deuxième position obtenue vendredi en qualifications. Leclerc pensait qu’au moins pendant un certain temps, peut-être avec un bon départ, il pourrait rester devant Max Verstappen. L’objectif n’était certes pas de gagner, mais c’était au moins de monter sur le podium, peut-être deuxième derrière le champion. Les locaux étaient tous là, comme évoqué, le problème c’est que l’intéressé n’a pas tenu compte de sa caractéristique principale. Charles n’a même pas pris le départ, sa course étant déjà terminée.
Un problème hydraulique avec son SF-23 l’a amené à arrêter la voiture, qui a fini par partir en tête-à-queue contre le mur de protection alors qu’il voyait toutes les autres voitures s’aligner sur la grille. Cela n’aurait pas pu se passer pire pour un garçon prêt à jouer toutes ses cartes. Dès que l’accident s’est produit, l’équipe de la radio a failli abandonner : “Pourquoi suis-je si malchanceux ?”. C’est la première fois que le Monégasque s’adresse ainsi après un problème qui lui est arrivé sans que ce soit de sa faute. Un message qui apparaît plein de tristesse, presque comme pour dire : “Cela m’arrive tous, comment puis-je rêver grand ?”.
Ce moment de solitude dans lequel nous nous enfermons tous
L’image de Charles Leclerc assis et abattu a fait le tour du monde avec une vitesse record, comparable à celle d’une RB19. Il est là, perdu dans la solitude dans laquelle nous nous trouvons tous lorsque les choses ne vont pas bien. Ce sont les pires moments, car vous êtes seul et n’avez rien pour vous remonter le moral. J’imagine déjà que ses pensées sont mêlées de frustration et d’incapacité à regarder vers l’avenir. Le néant apparaît devant vous et vous ne retrouvez que les aspects négatifs de l’histoire. En effet, entre les erreurs de break et celles dues aux erreurs stratégiques du mur, Leclerc a beaucoup perdu, voire trop.
Bien sûr, il sait aussi que s’il n’est pas champion du monde ce n’est pas seulement à cause de ces erreurs, mais aussi à cause d’un moyen qui ne lui a jamais permis de se battre toute une saison et parfois lui aussi fait des erreurs. Il lui manque une saison où l’on puisse dire : “J’ai tout donné, mais mon rival était meilleur que moi”. Il est clair que Verstappen ne gagne pas uniquement grâce à la voiture, mais comme cela arrive souvent en Formule 1, la meilleure voiture contribue au phénomène en créant une combinaison parfaite. Le silence à l’intérieur du casque alors qu’il était assis sur la piste doit aider Leclerc à poursuivre sa mission, démontrer au monde qu’il peut vraiment réussir dans cette tâche.
La mission de Charles Leclerc est encore possible, mais il y a cependant un
Son rêve de devenir champion du monde de Formule 1 est encore possible, compte tenu de son jeune âge. Il rêve de le faire sur une voiture rouge, c’est-à-dire pour cette écurie célèbre dans le monde entier. Charles Leclerc peut encore réussir, mais il doit comprendre qu’il est plus fort que tous les malheurs de ce monde. Le Monégasque ne doit pas perdre la foi, car si cela arrive, ce sera la fin de ses rêves de gloire. Se fermer n’est pas la solution, la réponse est de travailler avec son équipe, pour essayer dès 2024 d’être moins malchanceux et ensuite essayer de réaliser le rêve de championnat du monde avec tout Maranello.
PHOTO : Formule 1 sociale