Huit victoires et douze podiums au total en seize courses. Bruno Ieraci a été l’auteur d’une saison hors du commun. Il a remporté le CIV Supersport 300 avec 56 points d’avance sur l’Espagnol Oscar Nunez Roldan et a remporté deux brillantes victoires au Championnat du Monde, à Misano, en tant que wild card. Et dire qu’il y a quelques années, il était sur le point de quitter la compétition alors qu’aujourd’hui il est, avec Mirko Gennai, l’un des favoris pour le prochain titre mondial 300. En 2024, il sera toujours chez Prodina Racing. L’annonce officielle manque toujours mais il disposait d’un contrat pluriannuel. L’équipe Guidonia aura donc un rôle de premier plan tant dans le WorldSSP World Challenge avec Gabriele Giannini que dans le Championnat du Monde 300. Bruno Ieraci a beaucoup grandi ces deux dernières saisons.
« 2023 a été une très bonne année – Bruno Ieraci raconte à Corsedimoto – la double victoire au Championnat du Monde à Misano a été une émotion unique et le titre italien a été la cerise sur le gâteau d’une très belle saison ».
Bruno Ieraci, quel est ton secret ?
« Depuis quelques années, j’ai un coach mental : Nicholas Lunedei. Je suis honnête, c’est la première fois que je parle de lui en public mais je tiens à le remercier car il m’a beaucoup aidé. Nous avons très bien travaillé ensemble et si j’ai réussi à franchir une étape aussi importante c’est aussi grâce à lui. Bien évidemment, je remercie aussi et surtout du fond du cœur l’équipe de Prodina, une équipe fantastique qui fonctionne exceptionnellement bien : je suis convaincu que l’année prochaine nous aurons de grandes satisfactions. »
Parmi les favoris pour le titre mondial Supersport 300 figurent plusieurs Italiens.
« Ce serait très sympa et stimulant de rivaliser avec moi, Mirko Gennai, Matteo Vannucci et les autres Italiens, mais il y aura toujours le champion du monde en titre Jeffrey Buis qui concourra sur KTM, Petr Svoboda… Ce sera une tâche difficile -championnat combattu et de haut niveau. Évidemment, la piste qui me tient le plus à cœur est Misano, mais j’aime aussi Assen, Aragon, Portimao, Barcelone. Pensez-vous que vous pouvez bien m’exprimer sur chacun d’eux ?
Vous aurez Gabriele Giannini comme coéquipier, même si dans une catégorie différente. Le connaissez-vous déjà ?
« Gabriele et moi sommes devenus très proches ces derniers mois, avant même son arrivée à Prodina. Je l’ai toujours soutenu au National et je pense que c’est un grand talent. À Jerez, c’était la première fois qu’il courait sur un 600 m et il est immédiatement devenu fort. Je pense qu’il peut très bien faire en Supersport. »
Photo WorldSBK