Débuts chinois de la Brixton GK1200, une moto concurrente de la Triumph Bonneville. Peut-être que nous le verrons à l’EICMA, et il sera probablement commercialisé en Europe
La catégorie des motos « classiques » continue de croître, c’est-à-dire des motos qui font référence aux lignes du passé, vintage, mais qui exploitent naturellement au moins un minimum de technologie moderne. Aujourd’hui, il n’y a aucune cylindrée, de la petite 125 cc pour les plus jeunes, en passant par la maxi avec plus de 1 000 cc. Le nouveau fait partie de cette dernière catégorie Brixton GK1200 (on en avait déjà parlé en août), une moto bicylindre présentée dans sa version définitive en Chine il y a quelques heures. Ce sera, ou plutôt, ce pourrait être l’anti Triumph Bonneville. Nous avons spécifiquement dit qu’il « pourrait l’être », car il n’est pas encore clair s’il sera ou non importé en Europe. Peut-être que, puisqu’il fait partie du groupe KSR, nous le verrons à l’EICMA 2021, mais il n’y a encore absolument rien de sûr. En attendant, voyons ce que nous savons de ce nouveau vélo.
Puissance estimée entre 80 et 85 ch
Du nouveau Brixton GK1200, on sait qu’il bénéficie d’un bimoteur parallèle de 1 200 cm3, équipé de l’injection bien entendu. La distribution est simple arbre à cames en tête, et bien sûr dispose de quatre soupapes par cylindre. Malgré ce que l’on pourrait croire, puisque les cylindres sont équipés d’ailettes, le refroidissement est liquide. Les rabats ont donc une fonction esthétique simple, de rappeler le passé. Au niveau des données, il semble que le vélo se développe entre 80 et 85 ch à 6 500 tr/min, tandis que le couple maximal devrait avoisiner les 110 Nm, disponible à seulement 3 000 tr/min.
D’un point de vue esthétique, le vélo est assez « simple », on parle aussi toujours d’un vélo classique. En effet, on retrouve à l’avant une lampe ronde et derrière celle-ci une instrumentation composée d’un afficheur également rond, qui utilise la technologie TFT. En parlant de phares, ils sont naturellement à LED. Le réservoir est en forme de larme et est équipé de détails en caoutchouc antidérapants. La selle est plate, en un seul élément, tandis que la bavette est plutôt courte et élancée. Sur celui-ci se trouve le feu arrière. Les roues sont à rayons, et en parlant de châssis, on retrouve les suspensions de marque KYB, un système de freinage équipé de ABS Bosch, antipatinage et divers modes de conduite. La Triumph Bonneville, ça commence à trembler…
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