L’attente est maintenant terminée, le Championnat d’Italie de Superbike débutera la semaine prochaine. Pleins feux sur Alessandro Delbianco avec la Yamaha Keope. Le week-end dernier, il s’est entraîné dans la Dunlop Cup et a dominé les deux courses.
« Nous avons décidé de faire la Dunlop Cup pour nous entendre en équipe et simuler un week-end de course – Alessandro Delbianco raconte Corsedimoto – Ça s’est très bien passé, nous sommes de Romagne et nous nous entendons très bien ».
Comment ça s’est passé en terme de timing ?
« Je n’ai jamais cherché le temps. En pratique, j’ai toujours couru avec des pneus usagés. Après c’est clair que quand tu es là tu essaies d’attaquer, mais nous étions intéressés à travailler sur les réglages de la moto. Les temps que j’aurais souhaité ne sont pas arrivés mais nous avons fait du bon travail malgré le froid et les conditions difficiles ».
Dommage pour la météo.
« La météo ne peut pas être contrôlée et nous ne pouvons rien y faire. Ceux qui ont testé en mars ont trouvé le soleil et la chaleur et nous avons trouvé la pluie. L’idée était de se concentrer sur les essais des dernières semaines, en avril, quand il aurait dû faire plus chaud et moins pluvieux, mais depuis que je suis chez Yamaha, je n’ai jamais vu une seule journée ensoleillée. Après les courses d’essai du week-end à Misano, nous sommes allés au Mugello lundi mais là aussi la météo était mauvaise ».
Le week-end dernier, vous avez remporté les deux courses avec une énorme marge, comment interpréter cela ?
« Cela n’a pas d’importance car j’étais le seul pilote professionnel sur la piste. Ceux qui doivent aller travailler le lundi si la piste est dans des conditions quelque peu difficiles ne s’y risquent pas alors normalement les pilotes du trophée ont besoin de plus de temps et lors de la première course de la saison, ils ont plus de mal. Les autres du CIV et moi sommes assez réguliers, constants, tout au long de l’année alors que les amateurs baissent beaucoup leurs temps ».
Sur quoi vous reste-t-il à travailler ?
« Le calculateur Motec permet de niveler les valeurs et le temps qui sans cela, pareil pour tout le monde, serait une Ducati monomarque : avec Magneti Marelli ils auraient un avantage. Mais avec la Motec, il y a du travail à faire pour adapter la moto à mon style qui est totalement différent de ce qu’avaient les pilotes qui ont couru avec Keope avant moi, donc il faut travailler dessus ».
Envisagez-vous de faire des courses de championnat du monde en tant que wild card ?
« Nous n’avons pas réussi avec cette moto car la réglementation est différente entre le Championnat du Monde et le CIV et pour le moment je n’y pense pas de toute façon. Je suis complètement concentré sur le CIV : ça commence la semaine prochaine ».
La photo de Keopa