Les contrôles et enquêtes dans la ville napolitaine ont conduit à des saisies de véhicules truqués et à des amendes très élevées. Sur 10 vélos électriques contrôlés, aucun n’était régulier
Vélos et scooters à assistance électrique transformés en véritables cyclomoteurs, ou cinquante enfants capables de dépasser les 40 km/h, mais sans avoir à porter de casque, de plaque d’immatriculation et d’assurance. Pour beaucoup une découverte assez évidente, qui rend pourtant les rues de nombreuses villes italiennes encore plus dangereuses, dont Naples, où la police a décidé de procéder à des contrôles approfondis sur les véhicules de la nouvelle mobilité, découvrant que la plupart de ceux circulant dans le quartier historique centre de la ville étaient irrégulier.
Près de 100 mille euros d’amende
La réponse des contrôles a été tout simplement inquiétante : 50 véhicules modifiés et plus de 93 milliers d’euros d’amendes avertir les propriétaires intelligents. La certitude qu’ils étaient gréés est venue grâce à l’utilisation des plateaux techniques de la Motorisation Civile : les rouleaux mécaniques ont pu constater le fait que la vitesse maximale était bien supérieure à celle d’origine. Dans la proche Torre del Greco, quelques jours plus tôt, un record a été atteint : sur 10 eBikes contrôlés, aucun n’était en règle. Cependant, il est bon de préciser que celui de Naples et des villes environnantes n’est certainement pas un cas isolé : dans toute l’Italie il y a des signalements et des amendes justement pour des changements de véhicules électriques.
Les changements les plus demandés
Il semble que sur ces véhicules il soit facile d’intervenir à plusieurs niveaux : il y a ceux qui demandent des moteurs plus gros, comme c’était le cas pour les années cinquante du passé, mais ils ne pouvaient être utilisés qu’à un niveau compétitif. D’autres demandent à intervenir sur le firmware, contournant électroniquement la limitation de vitesse imposée pour la catégorie. D’autres ne demandent pas de modifier directement les performances, mais simplement de remplacer la manette des gaz par un bouton, enfreignant de toute façon la loi.
Assurance et plaque d’immatriculation : quand ?
Si les victimes d’accidents de scooter et les contrôles qui démasquent un phénomène aussi répandu que dangereux que la falsification des véhicules ne suffisent pas, de quoi convaincre les responsables d’une réforme de la nouvelle mobilité qui passe enfin par l’usage de le casque, mais aussi plaque d’immatriculation et obligation d’assurance? Nous continuons à demander, en attendant une réponse