Le prix du bitume a augmenté de 40 %, obligeant de nombreux chantiers à s’arrêter. En attendant, les nids-de-poule se multiplient, les pluies rendent les routes encore plus dangereuses et les motards perdent toujours plus.
La crise continue de se faire sentir et touche divers secteurs, dont celui des entreprises qui réalisent i travaux routiers. Le cri de douleur et la proposition avancée aujourd’hui par l’Association SITEB – Routes italiennes et bitume dans une lettre adressée au Président du Conseil des Ministres – Mario Draghi, au Ministre de l’Economie et des Finances – Danièle Franco, au ministre du Développement économique – Giancarlo Giorgetti et au ministre des Infrastructures durables et de la Mobilité – Enrico Giovannini c’est assez clair, et nous rapportons ci-dessous.
La lettre du SITEB
“La forte hausse du coût des matières premières et de l’énergie risque de bloquer la reprise du secteur du bâtiment et des travaux routiers ; un secteur qui venait de se réveiller après des années de crise et l’absence constante d’investissements dans la maintenance et les nouvelles infrastructures. De janvier à aujourd’hui, le coût du bitume (produit dérivé du pétrole essentiel pour la construction et l’entretien des routes et plus) a augmenté de 40 %. Pour éviter que les matériaux coûteux ne causent plus de dommages aux entreprises que ceux produits par COVID au cours des deux dernières années, le mécanisme promu par le gouvernement pour la compensation des coûts des matériaux de construction, qui ont subi une augmentation supérieure aux 8%”.
La reprise énergétique de l’activité de construction (stimulée par les mesures gouvernementales concernant les subventions à la réaménagement énergétique et parasismique des bâtiments) et des travaux d’entretien routier se heurte depuis quelques mois à l’augmentation des coûts des matières premières et même à la pénurie systématique des produits. nécessaires à la réalisation des travaux. Surtout, les matières premières dérivées du pétrole manquent, mais pas seulement. En effet, dès septembre, les hausses inimaginables du pétrole et de l’électricité, qui ont enregistré des hausses de 60 %, et de l’énergie thermique (le coût du gaz a plus que doublé), vont se superposer à la hausse des prix. Tout cela se traduit par des difficultés majeures dans la gestion des chantiers démarrés, tant au niveau de l’avancement des travaux que de la mise à jour des tarifs en cours de construction.
Le problème touche de nombreux matériaux de construction (acier, plastiques, béton) et en particulier les bitume, un produit dérivé du pétrole, qui a augmenté d’environ 40 % depuis le début de l’année. Un essor qui se reflète inévitablement dans la construction civile et industrielle, où le bitume est utilisé comme agent d’étanchéité des toitures sous forme de membrane bitumineuse, mais aussi dans le secteur routier qui venait de se réveiller après de longues années de crise provoquées par l’absence de investissements dans la maintenance et les nouvelles infrastructures.
“Nous demandons au gouvernement», a souligné le Président du SITEB – Michèle Turrini, “d’étendre à toute l’année 2021 (aujourd’hui elle n’est prévue que pour les 6 premiers mois de l’année) la durée de la mesure qui permet la compensation des coûts des matériaux de construction qui ont subi une augmentation de plus de 8%. Sans cet ajustement, les entreprises du secteur qui ont résisté à l’obscurité de la pandémie risquent d’être victimes de cette spirale haussière des prix”.
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