Le Supersport sur la côte Adriatique est une affaire Ducati. Quelle que soit la manière dont vous le tournez, c’est un conducteur en rouge qui aime ça. Recordman des essais d’avant-course, Adrian Heurtas s’était offert la pole position. Mais sortir des limites de la piste au virage 13 lui coûte l’annulation du tour éclair, avec Yari Montella promu en pole. Sur sa piste nationale, le pilote campanien a une grande chance de bousculer un classement mondial déroutant : Huertas mène avec un point d’avance sur Montella et Manzi. Ce dernier, rempart de Yamaha, est très fort sur la piste locale, mais sera appelé à réaliser la performance de sa vie pour renverser le pronostic qui penche en faveur de la Ducati V2. Aux qualifications, il a pris six dixièmes, un écart important.
La pole décidée à…VAR
Pour savoir qui partira en tête de la course 1, il a fallu attendre un quart d’heure, nécessaire aux commissaires sportifs pour analyser les images et sanctionner l’imperceptible intrusion sur le green de l’Espagnol lors du tour le plus rapide, 1’36”. 843. Ainsi Montella a gagné, par seulement 29 millièmes.
Caricasulo au troisième rang
Le début du week-end Supersport n’avait pas été brillant pour Federico Caricasulo, qui a cependant réussi à la fin des matchs à catapulter la MV Agusta de l’équipe Motozoo en septième position, ce qui vaut la troisième ligne. En deuxième position, les mauvais clients comme Valentin Debise, Niki Tuuli et surtout Can Oncu débuteront. Après une énième opération (syndrome des compartiments), le Turc retrouve la forme et promet des étincelles avec une Kawasaki vintage mais revigorée par les dernières évolutions techniques. L’équipe Puccetti fête à cette occasion trente ans d’activité, le protégé du quintuple champion du monde Kenan Sofuoglu s’attend à être la grande surprise de deux courses qui débuteront avec de nombreuses inconnues. A noter la dixième place de Luca Ottaviani, protagoniste du CIV ici comme wild card. Si ce sont des roses…
