Stefano Manzi commence déjà à sentir le Superbike. A l’occasion du Yamaha Blu Racing Day, à Misano, il pilotait une R1 et ne pouvait s’empêcher de sourire. Son avenir est probablement là mais le présent est Supersport avec l’équipe Pata Yamaha Ten Kate Racing. Après une première manche quelque peu amère, il a renoué avec la victoire à Barcelone et s’est rapproché du sommet de la classique.
A Misano, il a été interviewé par CorsedimotoTV et a abordé de nombreux sujets : de son passé en MotoGP à sa renaissance en Supersport.
« A Misano, j’ai roulé avec une R1 et on ne sait jamais, et c’est toujours sympa. Peut-être que l’année prochaine tu me verras sur un gros vélo. Après aujourd’hui, je suis un peu tenté parce que je m’amuse plus de 1000 minutes.”
En Catalogne, un week-end inoubliable
« Je suis revenu d’Espagne bien rechargé mais il faut garder les pieds sur terre. Trop tôt pour regarder le classement même si on y réfléchit certainement un peu car il est là. Je suis super content, maintenant je teste et je travaille pour Assen.”
Le Supersport est une véritable rampe de lancement.
« Andrea Locatelli et Nicolò Bulega ont démontré que la transition du Supersport au Superbike est d’un excellent niveau. Auparavant, nous regardions davantage dans l’autre paddock, vers les pilotes MotoGP ou Moto2 plutôt que vers ceux des séries cadettes. Désormais, Locatelli et Bulega ont montré que même les pilotes vainqueurs en Supersport finissent également par être forts en Superbike.”
Le passé en MotoGP
« J’ai eu beaucoup d’années difficiles. Avant de passer au Championnat du Monde, j’étais l’un des plus prometteurs parmi ceux au niveau italien et européen. Je n’ai jamais pris la décision d’être fort au Championnat du Monde et puis il y a eu aussi d’autres problèmes en dehors des courses. La transition vers le Supersport a coïncidé avec la résolution d’autres problèmes et c’était un crescendo, jusqu’à l’année dernière et celle-ci. »
Une relation privilégiée avec Ten Kate
« Ils m’ont dit que dans une équipe néerlandaise, ils auraient froid mais au contraire, ils sont plus italiens que nous. Je ne sais pas pourquoi, mais ils m’ont pris gentiment. Je monte souvent leur rendre visite même en dehors des courses. Je me sens bien, mieux avec eux qu’avec une équipe italienne.”
Photo de Ten Kate Racing