Après un an de débuts, nous recherchons une étape supplémentaire. Francesco Mongiardo affrontera une deuxième saison pleine de changements dans le Championnat d’Europe Moto2. Cette année, en effet, il quitte Boscoscuro du Team Ciatti pour le KALEX de Fantic Cardoso Racing, disant au revoir aux pneus Dunlop pour Pirelli, qui est devenu le nouveau fournisseur unique du championnat. Ce qui ne change pas, c’est la détermination du jeune pilote milanais, qui attend désormais plus après un an d’adaptation en Moto2 après le titre en Aprilia RS660 Trophy. L’énergie ne manque pas, le départ « à domicile » à Misano sera un coup de pouce supplémentaire pour repartir du bon pied d’emblée.
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Francesco Mongiardo, continue dans le Championnat d’Europe Moto2 mais avec une autre équipe.
L’idée première était de continuer avec le Team Ciatti, mais nous avions aussi d’autres options. L’un d’eux était Fantic Cardoso Racing : le directeur de l’équipe, José Cardoso, s’est exprimé positivement à mon égard, il m’a suivi tout au long du dernier championnat et a vu ma progression. Nous avons signé en janvier.
Les nouveautés ne manquent donc pas non plus cette année.
J’ai d’abord quitté Valence et déménagé à Séville, à cinq minutes des bureaux et de l’entrepôt de Fantic Cardoso. C’est comme une famille, nous travaillons tous ensemble tous les jours, je ne m’attendais pas à ça. Nous avons un programme d’entraînement avec mon coéquipier, Roberto Garcia, qui est également mon colocataire et partenaire d’entraînement. Cette année, je n’ai plus de Boscoscuro mais je roule avec un KALEX, et en plus il y a les nouveaux pneus Pirelli.
Vous avez déjà eu votre premier contact sur piste avec votre “nouvelle” Moto2, n’est-ce pas ?
Les 6 et 7 mars nous avons tourné à Misano, c’était la première fois sur le KALEX et avec les Pirelli. Le premier jour, cependant, j’ai chuté après un tour, mais nous n’avons réussi à faire que 11 tours car ensuite une tempête a éclaté et nous avons décidé de ne pas participer. La journée suivante s’est cependant très bien déroulée malgré une nouvelle chute. Je ne m’y attendais pas puisque c’était le premier vrai jour avec les pneus neufs et avec le KALEX, que j’ai beaucoup aimé : c’est un peu différent du Boscoscuro, mais je suis très content.
Que pensez-vous de Pirelli à la place ?
Je les ai aimés, mon style de pilotage convient beaucoup plus aux Pirelli. Cependant, je suis curieux de voir comment se déroulera la première course, compte tenu de ce qui s’est passé lors du premier GP du monde entre abandons, problèmes et surprises. Ils seront inconnus pour tout le monde. Mais on verra comment ça se passe à Portimao, j’essaierai d’extrapoler un maximum d’informations de mes amis du Championnat du Monde !
Allez-vous faire d’autres tests avant le début de la saison ?
Nous ne ferons pas d’essais officiels à Misano à la fin du mois. Disons que j’ai déjà vu ce circuit, même s’il faisait encore froid, mais au moins on a les idées un peu plus claires avant de repartir. Nous essayons d’organiser un autre test, mais rien n’est encore défini.

Plusieurs changements, même si la catégorie ne change pas, étant donné que vous repartez en Championnat d’Europe Moto2 après votre première année.
Disons qu’à mon avis nous avons fait le plus difficile l’année dernière. Ce n’est qu’à la fin du championnat que j’ai vraiment commencé à comprendre la nouvelle moto et les Dunlop… C’était un peu tout, même si aller vivre en Espagne dans la deuxième partie du championnat m’a aidé, d’ailleurs à partir de là J’ai commencé à m’améliorer. A mon avis, la base a été construite l’année dernière, cette année je connais la façon de travailler et le Moto2, que ce soit KALEX ou Boscoscuro, ne change pas grand chose.
Quels sont les objectifs ? Cette année, nous commencerons à la maison, en partant de Misano.
Le premier objectif est de bien commencer tout de suite, ensuite ce sera sympa de commencer par un week-end à la maison. Il y aura beaucoup de monde qui viendra me voir, il y a un peu plus d’émotion et d’énergie aussi bien des autres que de moi-même, j’ai envie de bien réussir chez moi. J’aimerais changer de vitesse tout de suite, je ne nierai pas qu’en Italie j’aimerais monter sur le podium !
Vous vous tournez plutôt vers la saison Moto2 2024 ?
Il y a aussi une petite envie de rédemption. Pour être honnête, l’année dernière, lors des premières courses, je n’ai même pas réalisé immédiatement le grand pas que je faisais, mais j’ai appris et étudié. Je ne me fixe pas d’attentes élevées, je me maintiens toujours bas, mais je pense à continuer de m’améliorer. Le premier objectif en général serait d’atteindre le top 5. Après toutes les heures d’entraînement, de travail, de visualisation des données et d’essai de comprendre… J’ai essayé de m’appliquer très fort cet hiver, il me reste encore un mois pour tirer le meilleur parti. J’attends beaucoup de moi, je le mérite après tous les efforts déployés l’année dernière.
Comment voyez-vous la catégorie cette année ?
À mon avis, le niveau est vraiment très élevé : certains pilotes reviennent du Championnat du Monde, d’autres sont nouveaux, d’autres ont déjà de l’expérience en Moto2. Je suis vraiment heureux et prêt pour la saison.