Alessandro Andreozzi sera la star du Trophée National 2024. Il sera probablement le seul pilote avec un passé vraiment important dans lequel se distinguent une cinquantaine de grands prix du championnat du monde entre les championnats MotoGP et World Superbike. Niccolò Canepa a déjà déclaré qu’il ne serait pas là. Pour le moment, la présence de Lorenzo Lanzi semble également exclue donc Alessandro Andreozzi et Luca Salvadori pourraient être les seuls grands noms. A vingt ans, le pilote originaire des Marches semblait destiné à une carrière fulgurante. Il avait remporté le titre italien en Moto2 et avait fait ses débuts en MotoGP. Après quelques saisons aux fortunes mitigées, il débarque d’abord en Superstock 1000 puis en Superbike. En 2014, il a participé à l’ensemble du Championnat du Monde avec l’équipe Pedercini Racing sur Kawasaki et a souvent atteint la zone des points. L’année suivante, il court en CIV avec l’Aprilia Nuova M2 et se bat pour le titre italien. Ces dernières saisons, il a un peu abandonné mais il est toujours très rapide.
«Je travaille à temps plein et je fais de la moto pour m’amuser – Alessandro Andreozzi raconte à Corsedimoto – mais j’aime aller vite et je continue de concourir pour gagner. Aujourd’hui, je ne cours plus avec l’idée de revenir au championnat du monde, tout au plus dans le futur je pourrais refaire le CIV, mais en attendant je me concentre sur le Trophée National. Je roulerai sur l’Aprilia du team RR et nous partirons pour remporter le championnat.”
Pourquoi avoir choisi une Aprilia ?
« Le Trophée National a un règlement ouvert et je crois qu’en termes d’unité de contrôle et de moteur, c’est la meilleure moto parmi celles présentes. Je connais Doriano Vietti, l’année dernière je l’ai suivi un peu et j’ai vu qu’il avait une super moto donc je suis très content de pouvoir concourir avec ça. De plus, j’ai beaucoup de souvenirs liés aux Aprilias. J’avais couru avec lui en Coupe du Monde Superstock 1000 et en CIV Superbike et j’étais allé vite. En 2015, avec une Aprilia, j’étais en lice pour le titre italien, puis Michele Pirro l’a remporté mais j’ai fait un super championnat.”
Fin 2022, vous avez pensé arrêter. Avez-vous retrouvé les bons stimuli ?
« En 2023, compte tenu de la moto dont je disposais, je pense avoir réalisé un excellent championnat, tout en croissance. J’ai retrouvé les bons stimuli, et même si les résultats ont un peu manqué, je suis content de la façon dont ça s’est passé. Maintenant, j’aborde 2024 avec enthousiasme.”
Que pensez-vous du nouveau règlement et du nouveau calendrier du Trophée National ?
« Certains pilotes forts ont été exclus et j’en suis un peu déçu. Deux nouveaux circuits ont été ajoutés sur lesquels j’espère tester. Je n’ai jamais couru à Cervesina alors qu’à Crémone j’y ai roulé avant les derniers changements. Avec le Trophée National, nous courrons avant le Championnat du Monde Superbike : je pense que les installations seront à la hauteur et nous aurons probablement beaucoup d’yeux rivés sur nous.”
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