Avec huit pilotes valides en MotoGP et une moto qui s’adapte à chaque style de pilotage, la bataille 100 % Ducati au sommet n’était qu’une question de temps. Jorge Martin, pilote satellite (même avec le D16 mis à jour) est désormais devant, tandis que Francesco Bagnaia a terminé derrière son boxmate Enea Bastianini tant en qualifications qu’en Sprint. Pas de voie préférentielle, mais « que le meilleur gagne » sur la piste.
Il y a ceux qui ont bouché le nez, critiquant même durement l’action des dirigeants de l’équipe rouge (les commentaires abondent via les réseaux sociaux), étant donné que Bastianini ne joue pour rien dans cette saison très compliquée pour lui. Mais il ne faut pas oublier que nous parlons de tous les pilotes Ducati, alors à quoi cela aurait-il de sens de faire des préférences ? N’est-il pas préférable que le résultat soit décidé par les protagonistes eux-mêmes, sans interventions extérieures ?
Ducati sans rivaux
Celui de l’usine de Borgo Panigale apparaît désormais comme un domaine difficile à mettre à mal. Ajoutons que l’année prochaine comptera également sur la présence du multiple champion Marc Marquez ! Le 4ème titre des constructeurs, officiellement arrivé à la fin du Sprint d’aujourd’hui en Indonésie, a eu la contribution de Francesco Bagnaia (GP23), Jorge Martin (GP23), Marco Bezzecchi (GP22), Luca Marini (GP22), Alex Marquez (GP22). ) . L’aide non indifférente des “pilotes de satellite”, démontrant précisément comment eux aussi peuvent avoir leur mot à dire.
En fait, regardons les résultats de toutes les courses : 15 Sprints seulement à trois reprises remportés par une non-Ducati, même parmi les 14 courses longues disputées, il n’y en a eu que trois remportées par une moto autre qu’une Desmosedici. Ne parlons même pas des autres pilotes qui sont montés sur le podium, le plus souvent issus des Reds. Un seul constructeur qui bat la concurrence dans la catégorie reine du MotoGP.
Pourquoi discuter ?
Regardons spécifiquement le samedi en Indonésie. Francesco Bagnaia a dû concourir en Q1, mais s’est finalement vu refuser le passage en Q2 par Enea Bastianini. Le Sprint n’est pas de tout repos : pendant que Martin et le duo VR46 s’envolent vers le triomphe, le champion en titre doit lutter pour remonter. Il arrive derrière son partenaire garagiste : il est incapable de le doubler, il prend quelques risques, il n’y a aucune communication de Ducati. Deux épisodes qui ont suscité des commentaires très critiques sur le manque de consignes des équipes.
Le même ton que lors de l’intervention des dirigeants de l’équipe Rouge… Mais c’est une tactique qui aurait du sens pour une raison très simple : ils roulent tous sur une Desmosedici, la moto de rêve du MotoGP. Ne vaut-il pas mieux laisser les pilotes eux-mêmes s’affronter sur la piste, sans intervention extérieure ? L’espoir est que tout reste ainsi, mais cela dépendra de Ducati.
Photo: Ducati Corse




