Le Championnat du Monde appartient à un passé lointain. Il y a une dizaine d’années, Alessandro Andreozzi était considéré comme l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs au niveau international. Il a maintenant 32 ans et participe au Trophée National. Il le fait par passion, par pur plaisir, sans trop penser au classement.
« Dans le passé, j’ai couru en Moto2, Superbike, je me suis amusé et j’ai beaucoup roulé. J’ai essayé d’arrêter de courir mais je ne peux pas, bon sang – raconte Alessandro Andreozzi à Corsedimoto – Cette année je n’avais vraiment pas envie de courir, je me suis dit que c’était le cas d’arrêter parce que soit je cours à haut niveau soit si je ne le fais pas ça ne sert à rien de faire de la compétition puisque je travaille la semaine de toute façon . J’avais besoin de stimuli pour faire encore quelques années à un bon niveau et je les ai trouvés. Je dois remercier Rossocorsa et toute l’équipe pour cela, qui m’a donné un vélo à la hauteur cette année ».
Avez-vous trouvé votre enthousiasme ?
“Je suis content, j’ai trouvé les stimuli et j’espère continuer encore quelques années. Maintenant, je suis en forme et je vais fort et pour l’instant je ne pense pas à prendre ma retraite. Pour l’instant, je ne vise pas on ne sait quel championnat du monde : je cours en National et je suis serein”.
Comment ça se passe?
« Nous avons démarré lentement parce que nous n’avons fait qu’un seul essai, puis nous nous sommes installés et nous sommes toujours devant. Il y a eu des épisodes malheureux, on a perdu quelques points et le championnat est court donc on n’est pas en lice pour les postes qui comptent, mais je m’amuse. L’équipe travaille bien et j’obtiens une certaine satisfaction. Bien sûr, les premiers sont un peu plus rapides, notamment Giannini qui est en pleine forme cette année. A Misano, il a tourné plus vite que la pole CIV donc le niveau est très relevé ».
Vous verra-t-on au CIV ?
« Je travaille à plein temps et ce serait un peu difficile de m’entraîner au mieux pour le CIV. Le Trophée National, je peux mieux gérer. Le CIV serait un peu plus exigeant car il y a plus de tours dans les courses, plus d’essais, tous plus compliqués pour ceux qui travaillent. La seule chose que je n’aime pas trop, c’est que vous restez dans une tente et je préfère avoir une boîte et les coureurs nationaux ne le permettent pas mais sinon, ça me va donc je pense que je vais rester ici ”.
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