C’est maintenant officiel : un nouveau format de week-end est prévu pour le grand prix de F1 qui inclut la course de sprint. Nous partons déjà de ce championnat et, précisément, du rendez-vous arrivant à Bakou.
Comme on le sait, en 2023, les courses de sprint du calendrier doublent et deviennent six. La première se tient en Azerbaïdjan (29 avril), puis les autres sont prévues en Autriche (1er juillet), en Belgique (29 juillet), au Qatar (7 octobre), aux États-Unis (21 octobre) et au Brésil (4 novembre).
F1 2023, comment les week-ends changent avec les courses Sprint
Le nouveau format offre une seule séance d’essais libres qui dure 60 minutes. Puis dans l’après-midi se dérouleront les habituelles Séances Qualificatives valables pour établir la grille de départ de la course de dimanche. Une grande nouveauté est l’introduction des Qualifications pour le Sprint (Tir de sprint) avec cette modalité : Q1 de 12 minutes avec pneus médiums, Q2 de 10 minutes avec pneus médiums, Q3 de 8 minutes avec pneus tendres. La règle des cinq éliminations des pilotes les plus lents dans les deux premiers tours demeure, de manière à toujours en avoir dix dans l’acte final.
Le Sprint se déroule le samedi après-midi, toujours 100 km et avec le même système de points qui récompense les 8 premiers à l’arrivée : 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1. La course habituelle du dimanche. Étant donné que l’ordre d’arrivée dans le Sprint ne détermine pas la grille de course du dimanche, comme c’était le cas jusqu’en 2022, les coureurs devraient avoir plus d’incitations à pousser et à donner du spectacle aux fans.
Quant aux pénalités de grille, celles reçues le vendredi seront décomptées dans la course du dimanche ; ceux accumulés dans le Sprint Shootout à la place dans le Sprint. Toute sanction prise lors du Sprint sera alors appliquée le dimanche. Nous verrons quelles seront les réactions des coureurs aux changements annoncés il y a peu.
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Après la réunion de la Commission F1, il a également été officialisé que cette année, les équipes pourront utiliser un moteur à combustion interne (ICE), un turbocompresseur, un MGU-H et un MGU-K plus. Ils en auront quatre au lieu de trois à gérer sans encourir de pénalités, qui ne seront déclenchées qu’en utilisant un cinquième élément.
Une sage décision qu’il aurait été logique de prendre avant même le début de cette saison de Formule 1, compte tenu de l’augmentation du nombre de Sprints et de manière générale du nombre élevé de grands prix au calendrier.
Photo : Formula1.com