Alex Rins brille lors de la première journée d’essais libres à Austin et termine à la troisième place avec un écart de 217 millièmes sur le meilleur temps réalisé par Luca Marini. Une demi-seconde plus rapide que son collègue de la marque Joan Mir, bien qu’il n’ait pas reçu le maximum d’assistance technique de Honda. Cependant, ses performances commencent à s’améliorer et la Maison de l’Aile Dorée ne peut rester impuissante plus longtemps.
Alex Rins frappe sur les zones supérieures
Sur le circuit texan, il continue de faire des comparaisons entre son châssis et celui de Marc Marquez, “mais pour être honnête, je me sentais plus à l’aise avec mon environnement“. Pour Alex Rins c’est la première expérience sur le Circuit des Amériques avec le RC-V. Lorsqu’on lui a demandé si Honda avait des avantages sur Suzuki sur cette piste, compte tenu de la séquence de victoires de Marquez, il a répondu après un silence gêné : «Les avantages de Honda ? Je ne sais pas… Dans le premier secteur, c’est plus difficile avec la Honda qu’avec la Suzuki. Je travaille plus dur. A chaque tour, les changements de direction deviennent plus difficiles… Ici Marc travaille bien avec la Honda“.
Malgré la troisième place du combiné de vendredi, le pilote espagnol analyse en détail les problèmes de sa nouvelle moto. “J’adapte de mieux en mieux mon style de pilotage. La stabilité au freinage du vélo doit encore être améliorée, nous avons également besoin de plus d’adhérence et d’un meilleur aérodynamisme“. L’absence de Marc Marquez de ce week-end MotoGP aura un impact significatif sur les résultats d’Alex Rins : «C’est un pilote fantastique, il fait ressortir le meilleur de Honda. C’est dommage qu’il ne soit pas ici car je ne peux pas comparer nos données. Bien que je puisse utiliser ceux de l’année dernière, les conditions de piste ont considérablement changé par rapport à l’année dernière“.
Problèmes de pilote d’usine
D’autres mises à jour pourraient arriver du Japon lors du test de Jerez prévu le 1er mai, le nouveau châssis Kalex devrait également faire ses débuts prochainement. Du HRC, il ne semble pas y avoir de soutien maximal pour lui pour le moment, l’attention se porte entièrement sur Marc. “Honda a peu de soutien de ma part» et donne l’exemple de ce qui s’est passé en Argentine il y a deux semaines où «après avoir essayé le cadre de Marc, qui est différent de celui de Joan, je leur ai demandé s’ils me laisseraient aussi essayer celui de Mir. J’ai pensé qu’il était temps et ils ont dit non“.
L’an dernier, il a refusé une offre de l’équipe Gresini préférant opter pour l’équipe LCR, avec la garantie d’être traité comme un pilote d’usine. En réalité, il se retrouve à vivre une situation bien différente de celle attendue et avoue ne pas se sentir écouté lorsqu’il tente de proposer des solutions aux problèmes de l’évolution du RC-V. “J’ai essayé de leur parler mais ils sont très directs», mais préfère le garder bas : «C’est pas qu’ils m’écoutent peu, mais ils profitent pas de moi“.
Photo : MotoGP.com