Le premier Grand Prix de 2023 s’est terminé par un malheureux accident. Filippo Farioli, la seule recrue italienne en Moto3, commence son aventure à plein temps dans le Championnat du Monde avec un zéro. Pas de conséquences physiques pour ce début complexe, mais il n’y a pas beaucoup de temps pour s’y attarder. Maintenant, il faut déjà penser à une nouvelle découverte, à savoir le circuit en Argentine, qui accueillera la deuxième épreuve de cette longue saison mondiale. “La mise en page a l’air sympa, j’ai hâte !” nous a-t-il dit avec enthousiasme avant de débuter le championnat.
Question de ressenti
Mais avant Termas de Rio Hondo, il est temps de faire un bref commentaire sur le GP de Portimao. “C’était un week-end très difficile” Filippo Farioli a déclaré à Corsedimoto, expliquant notamment la raison. “Depuis l’accident lors des essais 1, dans lesquels je me débrouillais également bien, j’ai perdu le sentiment et la confiance que j’avais jusqu’aux tests. Cela ne m’a pas permis de travailler comme je le voulais. Un processus donc de ‘reconstruction’, ainsi que la recherche de la bonne méthode pour s’exprimer au mieux. « Lors des essais 3 et des qualifications, nous avons décidé de travailler complètement seuls. Ce sera le chemin que nous emprunterons, pour grandir en tant que pilote et comprendre encore plus le vélo.”
Sans sillage
Pas de références à suivre donc, juste un travail visant à trouver son propre rythme. Un choix payant sur le long terme, mais qui pour le moment l’a un peu pénalisé sur une piste comme Portimao. “Les qualifications ont été très dures, sans aspiration je perdais beaucoup dans le dernier secteur et je n’ai pas pu prendre la Q2” a admis le numéro #7 de KTM Tech3. En regardant le classement final, il était à environ une demi-seconde de prendre la dernière place pour passer au tour suivant. Au final, en effet, il a terminé 7e parmi les 14 gars en action en Q1, ce qui s’est traduit par une 21e place sur la grille. “Mais j’étais plutôt calme pour la course car j’avais un bon rythme” Farioli souligné.
Farioli, quel dommage
“Je suis tout de suite monté en 16e position : j’étais dans le groupe avec Veijer et Suzuki, on allait prendre le groupe de tête, on avait environ 6 dixièmes de retard.” Un bon début donc, mais malheureusement la course de Filippo Farioli se termine très tôt. “Au 4e tour, il s’est refermé devant moi et rien, j’ai chuté.” Le jeune pilote originaire de Bergame se retrouve sans possibilité de reprendre la course compte tenu de l’avarie de sa KTM. “Le guidon droit s’est pratiquement cassé, ou plutôt il a tourné sous la poignée et l’accélérateur est resté accéléré” Farioli a expliqué. “Maintenant, les yeux sur l’Argentine, réinitialisez et recommençons.”
Photo: Valter Magatti