Nicolò Bulega a également clôturé la deuxième session Supersport à Mandalika, en Indonésie, en tête. Les problèmes d’adhérence dus au manque de gomme sur la trajectoire idéale semblent en passe d’être résolus, le pilote Ducati a encore haussé le ton, clôturant la journée avec un meilleur tour en 1’36″705. C’est dire qu’il a rattrapé près de trois secondes la référence du matin, se rapprochant du record de course réalisé en novembre dernier par Dominique Aegerter (Yamaha) en 1’35″765. Bulega précède Can Oncu avec la Kawasaki, Niki Tuuli enfin rapide avec la Triumph et la MV Agusta de Marcel Schrotter. Cinquième position pour Yamaha avec Stefano Manzi : il y a donc cinq motos différentes en tête du classement. L’équilibre artificiel créé par la formule Next Generation semble fonctionner de mieux en mieux.
Manzi-Spinelli à couteaux tirés
Lors de la première séance, Bulega avait mené un fantastique trio italien avec Manzi et Spinelli complétant le tableau. Dans l’après-midi, cependant, ces deux-là sont entrés en contact, Spinelli étant contraint de terminer la ligne de course suite à un dépassement très décisif de son compatriote. Pas de problème entre les deux, plus tard Manzi a dérapé tout seul en tentant d’attaquer la primauté. Spinelli, en revanche, perdait du rythme, se retrouvant seulement onzième. Pourtant, le pilote des Abruzzes, tout juste 21 ans, avec Yamaha VFT confirme les belles choses qu’il avait déjà montrées à Phillip Island en terminant sur le podium pour ses débuts en Championnat du Monde.
De Rosa à l’affût
Le pilote de Campanie est aussi en permanence dans les positions qui comptent : sixième temps avec la Ducati Orelac, devant son compagnon de marque Federico Caricasulo qui s’est retrouvé dans une chute inoffensive dans la finale, au deuxième virage. Jorge Navarro commence également à se montrer : l’ex Moto2, partenaire de Manzi en Yamaha Ten Kate, réalise le huitième temps. Dès qu’il aura retrouvé sa condition optimale, compromise par la grave blessure de l’automne dernier, lui aussi pourrait devenir un mauvais client. Premier défi samedi : a-t-il servi la Ducati de ce Nicolò Bulega déchaîné ?

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