Claudio De Stefano est présent sur la liste des engagés des 24H Motos mais ne participera pas. L’équipe Slider Endurance a décidé de se concentrer sur un pilote français, laissant le jeune Romain chez lui. Claudio De Stefano est clairement désolé mais veut éviter toute éventuelle polémique. Parfois dans la vie »une porte se ferme et une porte s’ouvre » comme le cite un proverbe et exactement ce qu’il espère en ce moment, comme il le dit à Corsedimoto.
Claudio De Stefano, pourquoi ne participez-vous pas aux 24H Motos Le Mans ?
« Nous avons fait les essais avant Le Mans. Le premier jour, je n’ai pas beaucoup roulé car c’était mouillé. Je ne connaissais pas la moto, ni la piste et je ne pensais pas avoir mal fait. J’ai également fait quelques tours le deuxième jour et je pensais mériter cette place, mais l’équipe a plutôt choisi de se concentrer sur un pilote local. C’est clair que j’aurais adoré courir au Mans, une course très prestigieuse. J’espère avoir à nouveau cette opportunité à l’avenir, qui sait. »
Êtes-vous toujours au Mans pour assister à la course ?
« Beaucoup de gens m’ont conseillé d’y aller mais j’ai préféré l’éviter. Cela me ferait trop de mal d’aller voir les autres concourir alors que je suis dans les tribunes en tant que spectateur. J’ai préféré me concentrer immédiatement sur d’autres projets. »
Que fais-tu en ce moment?
« Cette année, je participe en Supersport au Championnat d’Espagne. Lors de la première manche, je n’ai fait que des essais libres car en qualifications, ma boîte de vitesses s’est cassée, mais une séance a suffi pour me faire remarquer. La possibilité de faire le JuniorGP m’a été évoquée, pas depuis Misano, mais nous sommes en train d’évaluer pour les prochains. Cela m’a immédiatement redonné le sourire et m’a redonné un maximum d’énergie. »
Pourquoi avez-vous choisi de concourir en Espagne ?
« Pour des raisons différentes. J’aime beaucoup l’environnement et puis si vous voulez espérer avancer, c’est bien de connaître aussi les circuits en dehors de l’Italie et de courir avec les mêmes règlements que ceux du Championnat du Monde. Je crois qu’il existe de plus grandes perspectives et possibilités de croissance. En Espagne, je me suis tout de suite très bien entendu avec tout le monde, sur les courses il y a plein de monde : ça fait du bien. »
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